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La concentration du Yoga - Dhâranâ

Méditation selon le nâtha-yoga. Episode 4/7

 

Méditation selon le nâtha-yoga. Episode 3/7



Méditation selon le nâtha-yoga. Episode 2/7

 

Méditation selon le nâtha-yoga. Episode 1/7

Dhâranâ, vient de la racine sanskrite dhâr qui signifie, tenir fermement, retenir, soutenir, porter, supporter.

Communément, on traduit dhâranâ par concentration.

Dhâranâ, la concentration est une étape essentielle, tant pour la voie du Hatha-yoga, que celle du Raja-yoga.

Effectivement chaque niveau de la manifestation, sur le plan humain correspond à un ensemble de pratiques codifiées qui mène l’individu, au plus prés de la réalité.

Ainsi les multiples postures ou asana utilisées en yoga, ont pour objectif de délier le corps physique ou grossier (sthûla-sharîra), pour lui donner force, santé et résistance. L’harmonisation de cette enveloppe, dite des nourritures (annamaya-kosha) doit permettre au yogi, de se libérer de ses pesanteurs et d’accéder à un état de légèreté. Le corps physique n’est plus une entrave, mais un lieu de réalisation.

De la même manière, les techniques du souffle ou prânayâma permettent d’entretenir et de stimuler notre force vitale. Les nombreuses techniques respiratoires qui consistent à équilibrer, à allonger, apaiser ou à suspendre la respiration, interviennent sur l’enveloppe des énergies (prânamaya-kosha),qui sous-tend toute l’activité du corps grossier et la vie en générale.

Dhâranâ, la concentration correspond à la tentative de prise de contrôle de l’enveloppe mentale (manomaya-kosha) et de l’enveloppe de la connaissance (vijnânamaya-kosha) qui appartiennent toutes deux au corps subtil (sûkshma-sharîra).

Qui peut véritablement ignorer l’instabilité de son mental ?

Qui peut prétendre, en toute sincérité ne pas être confronté à la dispersion et à la fragmentation de la pensée ?

Les yogi, n’ont-ils pas prétendu très tôt que le mental est comme un singe fou, ivre ayant été piqué par un scorpion ?

Au regard d’un tel constat, nous pouvons comprendre avec une acuité toute particulière l’importance que les yogi ont apporté aux différentes techniques de concentration. Toutes, ont le même objectif, permettre de réunir en un point externe ou interne (ekagrata), toutes nos facultés.

Ainsi le yogi, cherche à ne plus être le jouet de son mental. Il développe la capacité de contrôler un outil essentiel : la pensée.

Par l’intermédiaire de la concentration sur le yantra de la libération, (dhâranâ mukti-yantra) nous vous proposons d’en faire l’expérience.

 

mukti yantra: le yantra qui libère de l'agitation et de la souffrance



Le yogi s’installe confortablement en assise, dans la posture parfaite ou du lotus, (siddhasana, padmasana) environ à un mètre du yantra (format A4) accroché sur un mur, à hauteur du regard. La posture stable est tenue avec aisance dans une parfaite immobilité.

La première étape consiste paupières fermées, à laisser le souffle se calmer. Durant quelques minutes, observer les mouvements respiratoires sans chercher à intervenir.

Installer une respiration naturelle qui induit un état d’apaisement et de réceptivité.

La seconde étape, qui dure une dizaine de minutes, commence lorsque l’on ouvre les paupières, pour fixer d’une façon stable la figure géométrique.

Successivement, suivre en maintenant la fixation oculaire, le contour de chaque figure en partant de l’extérieur vers l’intérieur, pour aboutir au point central.

Dans l’ordre

Le premier trait de l’enceinte extérieure, en partant du haut.
Le deuxième trait, intérieur de l’enceinte.
L’octogone.
Le cercle.
L’hexagone.
Le grand triangle, pointe en bas.
Le petit triangle pointe en haut.
Le carré.
Au centre du yantra, le point.

Arrivé à ce niveau, refaire plusieurs fois le cheminement toujours dans le même ordre de l’extérieur vers l’intérieur.

La troisième étape de cette concentration, consiste à fixer le point central tout en ayant une vision de l’ensemble du yantra, durant une dizaine de minutes. Tout le diagramme doit apparaître clairement.

Dans les deux étapes précédentes, la fixation oculaire doit être maintenue sans qu’aucun brouillage visuel n’intervienne. Ce dernier étant lié à un problème de distance qu’il est facile de corriger avec un peu d’expérience.

La quatrième étape qui est l’aboutissement des précédentes, consiste durant dix minutes à reprendre les phases 2 et 3 dans l’ordre, mais cette fois ci paupières fermées.

Plus la concentration est intense et plus évidente, sera la perception du yantra.

Terminer cette concentration en réintroduisant progressivement une respiration volontaire, profonde, consciente dans l’axe vertébral.

- Inspiration de la base au sommet du crâne.

- Expiration du sommet du crâne à la base.

Après quelques minutes, abandonner l’exercice en s’allongeant dans shavasana, pour un moment de détente.

La concentration sur le mukti-yantra, peut-être considéré comme une pratique personnelle qui permet au yogi de développer au fil du temps, une puissance mentale considérable. Toutes ses facultés se condensent sur un objet stable, provoquant un état d’immobilité sur le plan subtil, promoteur de liberté.

Cette concentration pouvant paraître longue dans sa version classique pour un débutant, il est souhaitable de réduire le temps de pratique de la seconde, troisième et quatrième étape à cinq minutes chacune.

 

Emmanuel Dangreville

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